Qu’est-ce que l’USB Type C (ou type-C, ou encore USB C tout court) ?
L’USB Type C est la dernière (annoncé en 2014, mais c’est en 2016 qu’elle s’est démocratisée) norme de port USB, révolutionnant pour le moins l’utilisation du port USB tel qu’on le connaissait jusqu’à présent. Ce n’est toutefois pas une norme USB proprement dite, mais un nouveau type de connecteur/câble, à visée multi-usages.
Le port USB Type-C est réversible, et outre le transfert de données il offre de nombreuses possibilités, comme le fait de transporter un flux vidéo…ou simplement du courant ! Pour ce qui est de la vidéo, le support du protocole DisplayPort 1.3 HBR3 permet le transfert de flux vidéos en 4K à 60 images par seconde.
C’est en 2015 que l’USB C a été mis en avant lors de l’annonce des spécificités du nouveau MacBook 12 pouces d’Apple, prenant le grand public au dépourvu face à ce choix étonnant de connectivité.
Port USB C (ou type-C) : avantages, débits et compatibilités
Clairement, sa versatilité est l’avantage le plus important que l’on peut attribuer au port USB Type-C. Pour ce qui est de la pratique, le fait d’être réversible est un gain de temps (et d’énervement) évident.
A terme, l’USB C vise à remplacer tous les autres types de connecteurs (Thunderbolt et HDMI compris).
Autre point intéressant du Type C : sa compatibilité avec l’USB Power Delivery 2.0. Ainsi, un câble Type C certifié peut délivrer une puissance maximale de 100 Watts (contre 4,5W pour l’USB 3.0 par exemple), sous réserve d’être utilisé avec un produit équipé de port USB 3.1. Quel intérêt ? Pouvoir charger tous types de périphériques, sans être limité aux tablettes et smartphones. Il devient alors possible de charger des appareils tels que des MacBook par exemple. Et cela, tout en échangeant des données, ou de lire un flux vidéo.
L’arrivée du port USB C est allé de pair avec la sortie de nouveaux produits en USB 3.1. Aussi, l’amalgame entre les deux produits a été vite fait. Toutefois il n’y a pas de réciprocité, ni même de lien direct entre les deux normes. En effet, un connecteur USB Type-C peut tout à fait fonctionner en USB 3.0, voire en USB 2.0. De même, un port USB Type-A peut supporter la norme 3.1.
A noter que l’intérêt du 3.1 réside dans son débit maximal autorisé, à savoir 1,2 Go/s. En tous cas, pour la Gen 2, car l’USB 3.1 Gen 1 est limitée à 5 Gb/s (contre 10 Gb/s pour l’USB 3.1 Gen 2). A noter également que Power Delivery 2.0 et Alternate Mode (= la possibilité d’utiliser un câble USB) passent uniquement par de l’USB 3.1, Gen 1 ou Gen 2 indifféremment.
Au final, il convient de dire que le connecteur USB Type-C peut supporter les transferts de données (USB 2.0, USB 3.0 et USB 3.1), de flux audio et vidéo (DisplayPort 1.4, HDMI et USB Audio), ou encore d’énergie (charge classique, et USB Power Delivery pour unr charge rapide). Pourquoi « peut supporter » ? Car s’il peut supporter tout cela en théorie, dans certains appareils il ne supportera pas toutes ses normes. Un périphérique peut donc supporter le transfert de données en USB 3.1 Gen 2 mais pas un flux HDMI.
En inconvénient, on peut noter que sa taille proche d’un Micro USB Type B peut prêter à confusion. Cela lui permet toutefois d’être parfaitement adapté aux appareils orientés slim, dont la finesse nécessite des ports de petite taille (comme les smartphones, tablettes ou ordinateurs portables ultra fins).
Autre point problématique : sa non rétro-compatibilité avec les autres ports USB. Il faut alors utiliser un adaptateur USB C <–> USB B ou USB C <–> USB A selon le cas qui nous occupe.
Les différents types de ports USB (Type A, Type B, Type C)
Avant l’arrivée du Type C, nous avions droit aux ports USB de Type A et de Type B. Chacun de ces types de connecteurs USB étant trouvable alors sur le marché sous trois tailles différentes : classique, mini et micro. Le Type A est celui qui est le plus présents sur les périphériques USB de type clé USB par exemple. L’USB Type B est lui très présent sur les smartphones, sous forme de Micro-USB. Ces deux types ont le même point commun, inconvénient pratique bien connu par tous : il ne peut être branché que dans un seul sens. Généralement pas le bon du premier coup, évidemment, ce n’est pas drôle sinon.
Petite précision par ailleurs sur les versions USB 3.0 et 3.1 : l’USB 3.0 a été renommé en USB 3.1 Gen 1 (d’où son débit max de 5 Gb/s), alors que l’USB 3.1 fait référence à l’USB 3.1 Gen 2 (débit max de 10 Gb/s).
Au final, alors que l’USB Type C est accepté par les différents constructeurs, cela rend la vie clairement plus simple. Fin septembre 2021, la commission européenne a d’ailleurs officialisé le fait qu’il s’agisse désormais du port de charge standard de nombreux appareils : smartphones, consoles, tablettes pour une entrée en vigueur prévue pour 2024.
Parallèlement arrivera l’USB 4.0 ! Il est déjà présent sur quelques produits, comme le dernier MacBook Air M1 ou encore le 2-en-1 Acer Aspire Switch 12S.
Il restera à voir comment les deux normes vont donc coexister sur les différents types de produits à venir.